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étude sexologie ancien

L’étude du sexe avant le 19e siècle

Bien que le mot sexologie n'ait été populaire qu'au début du XXe siècle, l'étude du sexe quant à elle, remonte à l'Antiquité. En effet, certains célèbres penseurs comme Aristote et Platon, mais aussi Hippocrate qui est le père de la médecine ont étudié le comportement sexuel humain, la reproduction, l'éducation sexuelle et le traitement des troubles sexuels. Pendant cette période, plusieurs œuvres qui concernaient l'art de la séduction et de l'amour avaient également vu le jour. Il faudra attendre la Renaissance pour faire de nouvelles connaissances sur les caractéristiques des organes sexuels de l'homme et de la femme. L'anatomie humaine vient de connaitre une révolution. À ce propos, les découvertes sur les organes sexuels internes se sont succédé. Par exemple, le médecin néerlandais Reinier De Graaf a découvert les follicules ovariens ; Caspar Berthelsen Bartholin et William Cowper ont découvert les glandes de Bartholin. En 1760, un sujet vraiment délicat a été abordé par un médecin suisse. En effet, dans son livre intitulé l'onanisme, il expose les maladies causées par la masturbation.

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sexologie avant la Deuxième Guerre mondiale

La sexologie avant la Deuxième Guerre mondiale

La sexologie s’est manifestement développée au 19e siècle grâce à de nombreuses découvertes scientifiques. Par exemple, l’ovule de mammifères a été trouvé en 1827 par Karl Ernst Von Baer et une méthode pour produire en masse des préservatifs a été mise au point en 1839. En 1844, un physicien russe a établi un lien entre le comportement sexuel et les maladies mentales. Dans la seconde moitié du siècle, de nombreux ouvrages concernant l’homosexualité ont vu le jour. Considéré comme étant le père de la sexologie moderne, Richard Freiherr von Krafft-Ebing a étudié les perversions sexuelles dans son ouvrage intitulé Psychopathia Sexualis paru en 1886. Cette étude a notamment permis de classifier et d’analyser, mais selon une approche psychiatrique, les troubles sexuels. On doit aussi l’invention de certains termes telles que sadisme, masochisme et fétichisme à ce psychiatre germano-autrichien.

Dans ses études, il s’est également intéressé à l’homosexualité et a finalement conclu que l’attirance envers le même sexe n’implique pas forcément un problème physique ou psychique et que l’homosexualité n’était pas la conséquence d’une maladie mentale. Quelques années plus tard, cette théorie qui stipulait que l’homosexualité n’était pas liée à une maladie a été appuyée par Iwan Bloch, un dermatologue berlinois. En outre, il a insisté sur la création d’une nouvelle science qui intégrerait différentes approches (médicales, sociales et psychologiques) à l’étude de la sexualité humaine, qu’il appela la « sexologie ».

La sexologie après la Seconde Guerre mondiale

Au 20e siècle, Sigmund Freud a formulé une hypothèse concernant la pulsion sexuelle dans son ouvrage intitulé Trois essais sur la théorie sexuelle. D’après ce père de la psychanalyse, la pulsion sexuelle subit un cycle de maturation qui se développe tout long des phases orales, anales et phalliques vers une génitalité mature. Freud soutenait également l’idée que pour comprendre la vie sexuelle des adultes, il fallait prendre en considération la sexualité des enfants. Il est à noter que c’est au cours de ce même siècle que l’ethnosexologie a vu le jour et que d’autres aspects des rapports sexuels ont été étudiés. Les travaux d’Alfred C. Kinsey ont constitué la base de la sexologie moderne. Ce zoologiste a d’ailleurs créé l’Institute for Sex Research où il a utilisé des approches sociologiques afin de comprendre le comportement sexuel humain.

Aux États-Unis d’Amérique et ailleurs en Occident, la révolution sexuelle des années 1960 a contribué à améliorer progressivement les attitudes politiques, juridiques et sociales quant à ce qui concerne l’homosexualité. En 1973, des experts en sociologie des comportements sexuels ont rejeté l’hypothèse que le comportement sexuel humain était biologiquement déterminé. En revanche, ils ont affirmé que celui-ci est le fruit de diverses interactions sociales et culturelles. Vers la fin du 20e siècle, différentes approches ont été conçues en sexologie. Et celles-ci se nourrissent de plusieurs spécialités médicales. Ainsi, on peut dire que la sexologie moderne utilise des méthodes basées sur l’interdisciplinarité. Pour résoudre les problèmes d’ordre sexuel, elle utilise l’approche sexocorporellle (Jean-Yves Desjardins), l’approche sexofonctionnelle (Dr François de Carufel), l’approche cognitivo comportementale, etc.